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The Military Law and the Law of War Review
PUBLISHED UNDER THE AUSPICES OF THE INTERNATIONAL SOCIETY FOR MILITARY LAW AND THE LAW OF WAR

 
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Review 2005 - Volume 44

Joop VOETELINK

SUMMARY - THE EU SOFA : THE EUROPEAN UNION STATUS OF FORCES AGREEMENT

In order to lay down the legal status of troops temporarily stationed in another country the sending and receiving states conclude Status of Forces Agreements (SOFAs). These treaties can accelerate the entry of troops into a foreign country and facilitate their stay. Consequently, they deal with a broad range of matters. Even the most elementary SOFAs will contain arrangements on issues such as criminal and civil jurisdiction, claims, tax facilities, et cetera. With a view to a longer or recurrent deployment abroad, a more comprehensive treaty can be chosen which regulates, besides the subjects referred to earlier, matters of a logistic and medical nature, licenses and exemptions et cetera. The procedures to arrive at a SOFA are often cumbersome and may therefore be time-consuming, which can delay and obstruct international military co-operation. For this reason attempts have been made to arrive at solutions which are not specifically concerned with one single operation or situation. An important example is the model SOFA drawn up by the UN Secretary General. The NATO SOFA is an example of a more durable arrangement, designed to facilitate long-lasting deployment (in peacetime) of foreign armed forces.
In the last few years the European Union has further developed the European Security and Defence Policy (ESDP). As a result, institutional adjustments were required which led to the establishment of a permanent military and political structure within the Council of the European Union with as its most important organs, the Political and Security Committee (PSC), the Military Committee (EUMC), and the Military Staff (EUMS). Meanwhile the EU has become actively engaged in military operations as well. After the successful completion of two smaller missions in Macedonia and Congo, the EU took over the NATO-led SFOR mission in Bosnia under the name of Operation Althea. Furthermore, the EU Defence Secretaries decided on the establishment of ‘battle groups” in 2004.
Within this framework the EU member states felt the need for an EU SOFA. First, the treaty was necessary to regulate the position of the EUMS personnel who are seconded to the General Secretariat of the Council by the member states. Secondly, the EU SOFA was needed to regulate the position of armed forces deployed in an EU-led operation in a uniform manner. Although in many cases the usage of the existing NATO SOFA should be sufficient, an alternative seemed necessary because not all EU states are bound by this SOFA either directly or by way of the Partnership for Peace Treaty.
The choice was made to take the text of the NATO SOFA as a model for the text of the EU SOFA. This has led to almost complete conformity between the texts of the two SOFAs on important points. Many clauses of the NATO SOFA however, for instance in the field of taxes and customs, could be omitted because these subjects have already been regulated extensively within Europe since the drafting of the NATO SOFA. More exciting is the EU Claims Accord that builds on the EU SOFA. This latter agreement only applies to the metropolitan territory of the Member States. Therefore, the claims provision of the SOFA cannot be used for the settlement of claims for damages between the parties during crisis management operations taking place outside the SOFA area. The EU Claims Accord fills this gap as an arrangement for settling damage claims that applies to the territory of third party countries where EU crisis management operations are conducted or supported. This arrangement provides, in short, that countries waive claims towards one another in case of injury or death of their personnel and in case of damage to their property used in the EUoperation or during its preparation. Furthermore, in contrast to the NATO and the EU SOFAs, the Accord uses terminology more suited to modern practice.

RESUME - THE EU SOFA : THE EUROPEAN UNION STATUS OF FORCES AGREEMENT

Afin de définir le statut des forces séjournant provisoirement dans un autre pays, les pays qui envoient les forces (Etats d’envoi) concluent des Accords sur le statut des forces armées (SOFA) avec les pays où les forces séjournent (Etats d’accueil). En bref, ces accords visent à accélérer l’entrée des forces étrangères dans l’Etat d’accueil et y faciliter leur séjour. A cet effet, les SOFA abordent un grand nombre d’aspects. Même les SOFA les plus élémentaires prévoient les questions de juridiction pénale ou civile, de règlement des dommages, d’aménagements fiscaux (limités), etc. Si le séjour des forces du pays d’envoi sur le territoire du pays d’accueil est de longue durée ou sujet à répétition, il est possible d’opter pour un accord plus étendu régissant, outre les aspects mentionnés ci-dessus, des questions relevant du domaine logistique ou médical, de celui des autorisations et exonérations etc. Cependant les procédures de conclusion d’accords SOFA sont parfois très lourdes et nécessitent de ce fait beaucoup de temps, ce qui peut freiner ou entraver la coopération militaire internationale. Aussi s’est-on employé à élaborer des textes dont le champ d’application dépasse le cadre d’une opération ou situation spécifique, tel le modèle de SOFA rédigé par le Secrétariat général des Nations Unies. Le SOFA rédigé par les pays de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (SOFA OTAN) correspond, lui aussi, à un arrangement à caractère durable conçu pour permettre le stationnement de forces de longue durée.
Ces dernières années, l’Union européenne (UE) a poursuivi l’élaboration de la Politique européenne de sécurité et de défense. Cet effort a nécessité des modifications au niveau institutionnel menant à la mise en place, au sein du Conseil de l’UE, d’une structure politique et militaire permanente dont les principaux organes sont : le Comité politique et de sécurité (COPS), le Comité militaire de l’Union européenne (CMUE) et l’Etat-major de l’Union européenne (EMUE). L’UE prend maintenant activement part à des opérations militaires de gestion de crises. Après avoir mené à bien deux missions d’envergure réduite en Macédoine et dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’UE a pris la relève de la force de stabilisation de l’OTAN en Bosnie (SFOR) dans le cadre de l’opération Althea. La création des groupements tactiques en 2004 constitue une nouvelle étape dans le développement de la PESD.
Dans ce contexte, les Etats membres de l’UE ont ressenti le besoin de disposer de leur propre SOFA UE. Tout d’abord, cet accord était nécessaire pour régler la situation du personnel de l’EMUE détaché par les Etats membres auprès du secrétariat général du Conseil. Cet accord SOFA UE devait également définir de façon uniforme la situation des forces engagées dans une opération sous commandement de l’UE. Le SOFA OTAN peut être appliqué dans de nombreux cas, mais, les Etats membres de l’UE n’étant pas tous liés, directement ou par le biais d’un accord de Partenariat pour la Paix, au SOFA OTAN, un accord au niveau européen s’est avéré nécessaire.
Le texte du SOFA EU s’inspire des dispositions du SOFA OTAN, si bien que les textes des deux SOFA sont quasiment similaires sur un grand nombre de points. Toutefois de nombreuses dispositions figurant dans le SOFA OTAN ont été supprimées dans la version de l’UE car elles se rapportaient à des aspects déjà réglés en détail au niveau européen, notamment les questions fiscales ou douanières. L’Accord entre les Etats membres de l’Union européenne concernant les demandes d’indemnité qui s’inscrit dans le prolongement du SOFA UE présente, quant à lui, des aspects nouveaux. Ainsi, il ne s’applique que sur le territoire métropolitain des Etats membres. Il en résulte qu’il ne peut être fait référence à la disposition du SOFA relative aux demandes d’indemnités pour régler des demandes portant sur des faits survenus pendant des opérations de gestion de crises qui ont lieu hors du champ géographique du SOFA. L’Accord européen concernant les demandes d’indemnités comble cette lacune en ce sens qu’il contient des dispositions pour le règlement des demandes applicables sur le territoire des pays tiers où l’opération de gestion de crises doit être conduite ou soutenue. Cet accord stipule en essence que les pays renoncent à se présenter mutuellement des demandes d’indemnités en cas de blessure ou de décès de leur personnel ou en cas de dommages causés aux biens leur appartenant et utilisés dans le cadre d’une opération conduite par l’UE ou de la préparation de celle-ci. L ‘Accord sur les demandes d’indemnités présente en outre l’avantage d’être fondé sur des concepts dont la définition est mieux adaptée à la pratique de notre époque.

SAMENVATTING - THE EU SOFA : THE EUROPEAN UNION STATUS OF FORCES AGREEMENT

Ten einde de status van troepen te regelen die tijdelijk in een ander land verblijven, zullen de landen die de troepen sturen (de zendstaten) met de landen van verblijf (ontvangststaten) Status of Forces Agreements (SOFA’s) afsluiten. Deze verdragen kunnen, kort samengevat, de binnenkomst van vreemde troepen in een ontvangststaat bespoedigen en het verblijf aldaar vereenvoudigen. Daartoe komt een breed scala aan onderwerpen in een SOFA aan de orde. Ook in de meest elementaire SOFA´s vindt regeling plaats van de strafrechtelijke en civielrechtelijke jurisdictie, schadeafhandeling, (beperkte) belastingfaciliteiten, et cetera. Met het oog op een eventueel langer of herhaald verblijf van de troepen van de zendstaat kan ook worden gekozen voor een meer uitgebreid verdrag waarin naast de hiervoor genoemde onderwerpen, ook zaken op logistiek en medisch gebied, op het gebied van vergunningen en ontheffingen et cetera aan de orde kunnen komen. De procedures om tot een SOFA te komen zijn echter vaak omslachtig en kunnen daardoor de nodige tijd kosten hetgeen internationale militaire samenwerking kan vertragen en belemmeren. In de loop van de tijd is daarom naar oplossingen gekeken die niet specifiek zijn bedoeld voor één bepaalde operatie of situatie. Een belangrijk voorbeeld is de Model-SOFA die is opgesteld door de Secretaris Generaal van de Verenigde Naties. De SOFA die is opgesteld door de landen van Noord Atlantische Verdragsorganisatie (NAVO SOFA) is verder een voorbeeld van een meer duurzame regeling die is ontworpen om langdurige stationering van troepen mogelijk te maken.
De laatste jaren heeft de Europese Unie (EU) het Europees Veiligheids- en Defensiebeleid verder ontwikkeld. Als gevolg hiervan waren institutionele aanpassingen nodig die leiden tot de oprichting van een permanente militaire en politieke structuur binnen de Raad van de EU, met als belangrijkste organen: het Politiek en Veiligheidscomité (PVC), het Militair Comité van de Europese Unie (EUMC) en de Militaire Staf van de Europese Unie (EUMS). Intussen is de EU ook daadwerkelijk actief betrokken bij militaire crisis beheersingsoperaties. Na de succesvolle afronding van twee kleinere missies in Macedonië en het oosten van Kongo, heeft de EU van de NAVO de SFOR-missie (Stabilisation Force) in Bosnië overgenomen onder de naam Operatie Althea. Een nieuwe stap is verder gezet met het besluit tot oprichting van ‘battle groups‘ (gevechtsgroepen) in 2004.
battle groups‘ (gevechtsgroepen) in 2004. In dit kader voelden de lidstaten van de EU behoefte aan een eigen EU SOFA. In de eerste plaats was het verdrag nodig om de positie van het personeel bij de EUMS te regelen dat door de lidstaten bij het secretariaat-generaal van de Raad wordt gedetacheerd. In de tweede plaats was de EU SOFA noodzakelijk om de positie van de strijdkrachten die worden ingezet voor een door de EU geleide operatie op uniforme wijze regelen. Hoewel in veel gevallen kan worden volstaan met het gebruik van de NAVO SOFA werd een alternatief nodig geacht aangezien niet alle EU lidstaten direct of via het Partnership for Peace verdrag zijn gebonden aan de NAVO SOFA.
Er is voor gekozen de tekst van de EU SOFA aan te laten sluiten bij de NAVO tegenhanger. Dit heeft ertoe geleid dat op belangrijke punten de teksten van beide SOFA’s vrijwel gelijkluidend zijn. Toch konden veel clausules uit de NAVO SOFA in de EU versie achterwege blijven, doordat deze onderwerpen in Europees verband al uitgebreid zijn geregeld, bijvoorbeeld zaken op fiscaal en douane gebied. Verrassender is het EU Claims Akkoord dat voortbouwt op de EU SOFA. Deze laatste is alleen van toepassing in het moederland van de lidstaten. Daarom kan de bepaling over claims uit de SOFA niet worden gebruikt voor de afhandeling van onderlinge schadeclaims tijden crisis beheersingsoperaties die buiten het toepassingsgebied van een SOFA plaatsvinden. Het EU Claims Akkoord vult deze leemte doordat in aanvulling op de EU SOFA een regeling is opgesteld voor afhandeling van schadeclaims die van toepassing is op het grondgebied van derde landen waar de EU-crisis beheersingsoperatie wordt uitgevoerd of ondersteund. De regeling bepaalt, kort gezegd, dat landen onderling afstand doen van vorderingen tegen elkaar in geval van letsel of overlijden van eigen personeel en in geval van schade aan eigen goederen die worden gebruikt voor een EU-operatie of in de voorbereiding daarvan. Daarnaast biedt het Claims Akkoord het voordeel dat een begripsomschrijving hanteert die meer past bij de praktijk van deze tijd.

ZUSAMMENFASSUNG - THE EU SOFA : THE EUROPEAN UNION STATUS OF FORCES AGREEMENT

Um den Status der Truppen zu regeln die zeitlich im Ausland verbleiben, werden die Länder die die Truppen schicken (Entsendestaaten) mit den Gastländern (Empfangsstaaten) ‚Status of Forces Agreements‘ (SOFAs) abschließen. Diese Abkommen können den Eintritt ausländischer Truppen in einem Empfangsstaat beschleunigen und den Aufenthalt dort vereinfachen. Dazu wird eine breite Skala an Themen in einem SOFA angeschnitten. Sogar in den meist elementaren SOFAs werden Abmachungen für die strafrechtliche und zivilrechtliche Jurisdiktion, die Schadenersatzforderungen, die (begrenzten) steuerlichen Erleichterungen, usw. getroffen. Im Hinblick auf einen möglich längeren oder mehrmaligen Aufenthalt der Truppen des Entsendestaates ist es möglich für ein mehr umfassendes Abkommen zu optieren in dem nicht nur die obengenannten Themen, aber auch Angelegenheiten auf logistischem und medizinischem Gebiet, auf dem Gebiet von Lizenzen und Befreiungen, usw. besprochen werden. Die Entscheidungsverfahren für SOFAs sind aber häufig umständlich und können demzufolge viel Zeit brauchen, was die internationale militärische Zusammenarbeit verlangsamen und behindern kann. Im Laufe der Zeit hat man daher nach Lösungen gesucht die nicht nur für eine spezifische Operation oder Situation gelten. Ein wichtiges Beispiel ist das Muster-SOFA, das vom Generalsekretär der Vereinten Nationen aufgestellt wurde. Das SOFA, das von den Ländern der Nordatlantikpakt-Organisation (NAVO-SOFA) aufgestellt wurde, ist ein weiteres Beispiel für eine mehr dauerhafte Regelung, die um einen längeren Truppeneinsatz zu ermöglichen entwickelt worden ist.
In den letzten Jahren hat die Europäische Union (EU) die Europäische Sicherheitsund Verteidigungspolitik weiter entwickelt. Demzufolge waren institutionelle Anpassungen erforderlich, die zur Errichtung einer permanenten militärischen und politischen Struktur innerhalb des Europäischen Rates geleitet haben, mit folgenden wichtigsten Organe: das Politische und Sicherheitspolitische Komitee (PSK), der Militärausschuss der Europäischen Union (EUMC) und der Militärstab der Europäischen Union (EUMS). Inzwischen ist die EU in militärischen Operationen zur Krisenbewältigung auch wirklich aktiv beteiligt. Nach der erfolgreichen Abrundung von zwei kleineren Missionen in Makedonien und im Osten Kongos, hat die EU vom NATO die SFOR-Mission (Stabilisation Force) in Bosnien unter der Bezeichnung Operation Althea übergenommen. Ferner hat die EU 2004 beschlossen‚battle groups‘ (Kampfgruppen) zusammenzustellen.
In diesem Zusammenhang wuchs bei den Mitgliedstaaten den Bedarf an einem eigenen EU SOFA. In erster Linie war dieses Abkommen erforderlich um die Position des Personals bei der EUMS, das von den Mitgliedstaaten beim Generalsekretariat des Rates abgeordnet wird, zu regeln. In zweiter Linie war das EU SOFA notwendig um die Position der Streitkräfte, die in einer von der EU geleiteten Operation eingesetzt werden auf einheitliche Weise zu regeln. Obgleich in vielen Fällen das EU SOFA angewendet werden kann, hat eine Alternative sich als notwendig erwiesen, weil nicht alle Mitgliedstaaten der EU unmittelbar oder über das ‚Partnership for Peace‘- Abkommen an die NATO SOFA gebunden sind.
Man hat dafür optiert den Text des EU SOFAs an das Pendant der NATO anzuschließen. Dies hatte zur Folge, dass die Texte der beiden SOFAs auf wichtige Punkte nahezu übereinstimmen. Trotzdem konnten viele Klauseln aus der NATO SOFA in der Version der EU weggelassen werden, indem diese Entwürfe im Europäischen Rahmen bereits ausführlich geregelt sind, zum Beispiel auf dem Gebiet der Steuern und der Zoll. Überraschender ist das EU Abkommen in bezug auf die Schadenersatzforderungen, das auf das EU SOFA aufgebaut ist. Letzteres ist nur anwendbar in das Mutterland der Mitgliedstaaten. Demzufolge ist es unmöglich die Bestimmung der Forderungen des SOFAs zu verwenden für die Abhandlung gegenseitiger Schadenersatzforderungen während Krisenbewältigungsoperationen, die außerhalb des Anwendungsgebietes eines SOFAs stattfinden. Das EU Abkommen in bezug auf die Schadenersatzforderungen füllt diese Lücke, indem zur Ergänzung des EU SOFAs eine Regelung für die Abhandlung der Schadenersatzforderungen, die anwendbar ist auf das Gebiet dritter Länder, wo die Europäische Krisenbewältigungsoperation ausgeführt oder unterstützt wird, aufgestellt worden ist. Die Regelung fasst kurz zusammen, dass Länder gegenseitig verzichten auf Forderungen gegen einander im Fall einer Verletzung oder des Todes des eigenen Personals und im Fall eines Schadens angerichtet an eigene Güter die verwendet werden für eine EU Operation oder in den Vorbereitungen dazu. Darüber hinaus hat das Abkommen in bezug auf die Schadenersatzforderungen den Vorteil, dass eine Definition die mehr angleicht an der heutigen Praxis angewendet worden ist.

RESUMEN - THE EU SOFA : THE EUROPEAN UNION STATUS OF FORCES AGREEMENT

A fin de establecer el estatuto de sus fuerzas armadas durante su permanencia temporal en un país extranjero, los países que envían las tropas (los estados de origen) concluyen acuerdos (Status of Forces Agreements o SOFA) con los países en cuyo territorio se encuentran las fuerzas (estados de acogida). Con estos acuerdos pretenden activar la entrada de las fuerzas extranjeras en un país receptor y facilitar su permanencia. Con tal fin los SOFA abarcan toda una serie de aspectos. Hasta los SOFA más básicos regulan las cuestiones de jurisdicción penal o civil, la tramitación de siniestros, las facilidades fiscales (limitadas), etc.
Si se trata de una permanencia recurrente o de larga duración de sus fuerzas armadas, los estados pueden optar por un acuerdo mas extendido regulando las cuestiones logísticas o medicales o los problemas que atañen a autorizaciones y exoneraciones además de los aspectos antedichos.
Para llegar a un acuerdo SOFA los procedimientos requeridos suelen ser largos y complejos y por tanto obstaculizan e incluso impiden la cooperación internacional militar. Por eso se esfuerzan en elaborar soluciones que sobrepasan el ámbito de una operación o situación especifica, siguiendo el modelo de SOFA elaborado por el Secretario general de las Naciones Unidas. El SOFA concluido entre los países miembros de la Organización del Tratado del Atlántico Norte (SOFA OTAN) constituye un ejemplo de acuerdo más duradero y permite el estacionamiento de largo duración de tropas.
En los últimos años, la Unión Europea (EU) ha seguido ampliando su Política Europea de Seguridad y de Defensa, trayendo como resultado la necesidad de adaptar las instituciones. Se ha creado una estructura política y militar permanente en el seno del Consejo de la UE, cuyos órganos principales son el Comité Político y de Seguridad (COPS), el Comité Militar de la Unión Europea (CMUE) y el Estado Mayor de la Unión Europea (EMUE). También la Unión Europea se ha comprometido activamente en operaciones militares de gestión de crisis. Después del éxito de dos misiones menores en Macedonia y el Este de Congo, la EU sucedió a la OTAN en Bosnia con la fuerza de estabilización de la OTAN (SFOR), a través de la misión EUFOR-Althea. La creación de grupos tácticos “battle groups” en 2004 constituyó una nueva etapa en el desarrollo de la PESD.
En este contexto los países miembros de la UE sintieron la necesidad de elaborar su propia SOFA. En primer lugar necesitaban este acuerdo para arreglar la situación del personal del EMUE destacado en el secretariado general del Consejo por los países miembros. En segundo lugar el SOFA UE era imprescindible para definir de manera uniforme la posición de las fuerzas armadas comprometidas en una operación dirigida por los EU. En muchos casos se podía aplicar el SOFA OTAN, sin embargo resultaba necesario concluir un acuerdo al nivel europeo dado que todos los estados miembros de la UE no estaban vinculados por el SOFA OTAN, que fuese directamente o a través del Partenariado por la Paz.
El SOFA UE se inspira en las disposiciones del SOFA OTAN, de modo que coinciden los textos en los puntos más importantes. Sin embargo en la versión de la UE han excluido varias disposiciones del SOFA OTAN, porque se referían a aspectos ya arreglados al nivel europeo, por ejemplo cuestiones fiscales y aduaneras. Más sorprendente es el acuerdo entre los Estados miembros de UE relativo a las reclamaciones presentadas por un Estado miembro contra otro, que se inscribe en la prolongación del SOFA UE. Este último se aplica únicamente en el territorio metropolitano de los Estados miembros, por tanto no puede servir de referencia para liquidar los daños y perjuicios causados durante las operaciones de crisis que se han desarrollado fuera del campo de aplicación del SOFA. El acuerdo de la UE relativo a las reclamaciones colma este vacío arreglando las reclamaciones aplicables en terceros países donde se esté llevando a cabo o apoyando una operación de gestión de crisis. Por lo esencial este acuerdo estipula que los estados miembros renuncian a tramitar las demandas contra otro estado por lesiones o muerte sufridas por un miembro de su personal, o por daños ocasionados a los bienes que les pertenecen y utilizados en el marco de una operación UE o de su preparación. Además el acuerdo relativo a las demandas de indemnización utiliza conceptos que mejor se ajustan a las realidades de nuestros tiempos.

RIASSUNTO - THE EU SOFA : THE EUROPEAN UNION STATUS OF FORCES AGREEMENT

Per definire lo status delle forze armate che risiedono temporaneamente sul suolo di un altro paese, i stati che inviano le proprie forze (stati di invio) concludono accordi (SOFA) con gli stati territoriali (stati d’accoglienza). In breve, tali accordi mirano ad accelerare l’ingresso delle forze straniere nello Stato d’accoglienza e a facilitarne il soggiorno. A tal fine, il SOFA considera un gran numero di circostanze. Anche i SOFA i più elementari prevedono questioni di giurisdizione penale o civile, di risarcimento dei danni causati, di esenzioni fiscali, ecc. Se il soggiorno delle forze del paese d’invio sul territorio del paese ospite è a lungo termine o incline a ripetersi nel tempo, è possibile optare per un accordo più ampio che disciplini, oltre agli aspetti sopra citati, questioni inerenti al settore logistico o medico, ovvero a quello delle autorizzazioni, esenzioni ecc. Ad ogni buon conto però, le procedure di conclusione dei SOFA risultano a volte molto pesanti e richiedono molto tempo: cosa che può rallentare o ostacolare la cooperazione militare internazionale. Per tali motivi, si è cercato di elaborare testi il cui campo d’applicazione supera il quadro di un’operazione o di una situazione specifica. Un importante esempio in tal senso è il modello di SOFA redatto dal Segretariato generale delle Nazioni Unite. In modo analogo, il SOFA redatto dalla NATO corrisponde anch’esso ad un accordo a carattere duraturo, concepito per permettere la permanenza a lungo termine di forze nazionali sul suolo straniero.
In questi ultimi anni l’Unione europea (UE) ha proseguito l’elaborazione della propria politica di sicurezza e difesa (PESD). Tale sforzo ha richiesto modifiche a livello istituzionale che conducono alla messa in atto, in seno al Consiglio dell’UE, di una struttura politica e militare permanente, i cui principali organi sono: il Comitato politico e di sicurezza (COPS), il Comitato militare dell’Unione europea (CMUE) e lo Stato maggiore dell’Unione europea (COMMOSSA). Oggi l’UE prende attivamente parte ad operazioni militari di gestione delle crisi. Dopo avere condotto a termine due missioni di portata ridotta in Macedonia e nella zona orientale della Repubblica democratica del Congo, l’UE ha preso il comando (ricevendolo dalla NATO) della forza di stabilizzazione in Bosnia (SFOR), nel quadro dell’operazione Althea. Inoltre, la creazione dei gruppi tattici nel 2004 costituisce una nuova tappa nello sviluppo della PESD.
In questo contesto, gli Stati membri dell’UE hanno considerato la necessità di predisporre un loro SOFA UE. Innanzitutto, quest’accordo era necessario per regolare la situazione del personale COMMOSSA distaccato dagli Stati membri presso il Segretariato generale del Consiglio. Il SOFA UE doveva anche definire in modo uniforme lo status delle forze impegnate in un’operazione sotto comando UE. Sebbene infatti il SOFA NATO potesse trovare applicazione in numerosi casi, non essendo però gli Stati membri dell’UE tutti legati, direttamente o tramite un accordo di partenariato per la pace, al SOFA NATO, un accordo a livello europeo è risultato necessario.
Il contenuto del SOFA UE si ispira a quello del SOFA NATO, tanto che i testi dei due SOFA appaiono simili su un gran numero di punti. Tuttavia molte disposizioni che appaiono nel SOFA NATO sono state eliminate nella versione dell’UE poiché si riferivano ad aspetti già regolati in dettaglio a livello europeo, come le questioni fiscali o doganali. Al contrario, l’Accordo sugli indennizzi tra gli stati membri dell’Unione Europea, ricavato a margine del SOFA UE, presenta, da parte sua, nuovi aspetti. Difatti, il SOFA UE si applica soltanto sul territorio metropolitano degli Stati membri. Ne risulta che le disposizioni del SOFA UE riguardanti istanze di indennizzo non possono essere invocate dagli stati membri in relazione a fatti verificatisi durante operazioni di gestione di crisi che hanno luogo fuori del campo geografico del SOFA. L’Accordo europeo sugli indennizzi colma questa lacuna: esso contiene disposizioni che regolano le istanze avanzate sul territorio dei paesi terzi dove viene condotta o sostenuta l’operazione militare. In breve, l’accordo in parola prevede che i paesi rinuncino a presentarsi reciprocamente delle domande di indennizzo in caso di ferite o decessi occorsi tra il proprio personale o, generalmente, in caso di danni a propri beni utilizzati nel quadro di un’operazione o nella preparazione della stessa. L‘Accordo sulle domande di indennizzo presenta inoltre il vantaggio di una terminologia che si adatta meglio all’odierna prassi delle missioni internazionali.